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La chaire de Vegman

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31 juillet 2010

Les supers pouvoirs deVegman

Les supers pouvoirs de Vegman

Lors de ma dernière visite à une épicerie verte, l’idée d’une énumération de mes supers  pouvoirs me traversa l’esprit. Disons que cette chère amie m’a naturellement soufflé ce qui d’ailleurs me chatouillait depuis ma récente naissance.

Bien qu’étant originaire des comics américains, je suis réapparu depuis peu grâce à mon concepteur francophone qu’il m’est agréable d’appeler « papa » comme le ferait n’importe quel rejeton. Mon père est devenu végétalien par la force des choses ni trop tôt ni trop tard. Depuis sa prime enfance il a été éduqué par Dame Nature, sa seconde mère. Élevé contre toutes formes de dictature, il poursuit, et c’est tout en son honneur, armé de la solitude et invoquant la radicalité, le retour à la racine même des choses. Tout comme lui, j’estime que ce qui est essentiel est de ne pas vivre dans le mensonge, ni dans l’inactivité spirituelle ou intellectuelle. Toute la vie d’un être doit être vouée à l’étude sans quoi nous restons soumis aux choses qui nous dépassent. Pour contrer l’ignorance mais aussi les tyrans, rien de mieux que l’instruction et une conscience permanente de soi-même. La vie par procuration est de se satisfaire d’un mode d’existence où nous perdons pied avec le réel. Un tel genre de vie entrave son pour-soi afin de vraiment exister, habiter le présent. Être en symbiose avec la terre nécessite de la discipline. Puisque de nos jours la société de consommation pervertit l’être, il se doit d’être radical donc juste dans nos pensées et dans nos comportements. Le terme « radical » convoque souvent la peur car il est en général associé malheureusement à l’extrémisme de l’imaginaire populaire[1]: révolution sanglante, violence physique, chaos… C’est le conformisme ou l’esprit bourgeois qui est déstabilisé par la nouveauté et les idées citoyennes, voire militantes. J’ai saisi cette phrase de la bouche de mon vieux qui me semble si opportune : « Plus je vieillis, plus je pense et plus je lis, et mieux je me radicalise. La radicalité -l’enracinement- est une musique vivante et insolite qui annonce l’éveil d’un esprit jeune et visionnaire. La radicalité se justifie par un renversement des vieilles valeurs d’un monde qui méprise puis détruit la terre et ses enfants». De là à penser que, moi Vegman, je serais marqué du sceau de la radicalité est une formule audacieuse mais bien fondée.

Qu’on se le dise. La radicalité est mon premier super pouvoir. Mes collègues ne m’arrivent pas à la cheville. Batman, Superman, Spider Man, Wonder Woman, Flash, les Quatre Fantastiques, Iron Man, Mister Miracle, Mister America, Les X-Men, Daredevil, Elektra et les autres semblent tous se satisfaire des crimes du productivisme, la charmante doctrine économique. Pour le dire clairement, le capitalisme est antiécologique[2]. D’aucun de mes confrères ne se réfugie dans la solitude, loin des turpitudes humaines pour mûrir un présent plus supportable pour tous les terriens ; je dis bien « tous les terriens » : habitants des mers, du ciel et de la terre compris. Un retour à la nature est salutaire. Vivre simplement est une promesse de fertilité morale et spirituelle. C’est un mode de vie plus respectueux du vivant. L’ethnobotaniste François Couplan soulève en quelques lignes le problème de cette modernité qui doit plus son sens à sa technologie et met en relief son manque de sagesse :

« La fracture néolithique, voici dix mille ans, a coupé l’homme de ses racines. Jusque là, il s’était nourri des cadeaux que lui offrait la nature. Mais en décidant de produire lui-même ses aliments, il lui a fallut se battre contre elle […] Cette prise de pouvoir sur la nature, développée depuis 500 générations dans une vision purement anthropocentriste validée a posteriori par les religions monothéistes, nous en a tellement éloignés que notre culture nous empêche de penser qu’il soit possible de vivre en dehors de la civilisation que nos avons développée […]

Il ne s’agit pas cependant, de partir vivre au fond des bois, de refuser les produits d’une agriculture bien conçue ou de rejeter les acquis remarquable de notre culture. Mais il est urgent de prendre conscience des causes profondes de nos problèmes et de chercher des moyens efficaces de les résoudre […] La société consumériste a pour vocation de constamment créer de nouvelles exigences et de nous inciter à dépenser toujours davantage pour les satisfaire. Il est important, à mon sens, de percevoir nos vrais besoins et de remettre nos vie en perspective »[3].

En appelé à l’enracinement, la radicalité, c’est rompre sciemment avec les codes actuels d’une civilisation qui se meurt. L’artificiel ou le superflu a balayé une valeur plus estimable et qui doit être préservé. Il est donc nécessaire de privilégié le vivant. Et afin que ce combat soit conforme à la vertu, un seul mot d’ordre : Non violence.

Ce deuxième talent dont je suis le seul à être doté dans la profession des supers héros est une honorable attribution. Je n’en ressens point de fierté. La gloriole est l’ombre de l’idolâtrie. Le fanatisme laisse derrière lui son  lot d’agressivité et de terreur. L’humilité[4] garantit l’accueil et le respect de tout être vivant. La guerre ; abomination. Le mépris ; crime. L’empathie[5], point nodal de la non-violence, m’enjoint naturellement, à désiré le bonheur d’autrui et surtout lui éviter les moindres maux qui pourrait évoluer en souffrance. Beaucoup d’êtres innocents subissent les égarements d’une société qui se croit « civiliser » ou « moderne ». Ces mots ont-ils encore un sens lorsque des individus finissent en prison ou sont torturés et que d’autres- beaucoup trop- sont volontairement exploités, tués et déchiquetés soigneusement afin d’être mangé ou utilisé en partie ou en totalité et ce dans un aveugle consentement?... Sur les étals des marchés aux tables destinées au plaisir du palais des amateurs de bonne chère, l’animal n’est plus reconnaissable ; par le truchement du langage les morceaux de cadavres modifiés (pour le palais du viandard) sont plus connu sous le vocable « viande ». Sous cette appellation l’animal en effet disparaît et les viandards ont bonne conscience

. Alors que le cannibalisme est honni dans la société, l’on se permet tout de même d’user du corps des animaux et de les exploiter. L’être humain ne fait-il pas partie du règne animal ? Pourquoi beaucoup sont encore insensible à ce qu’on leur fait subir ? Animal tu es, animal tu resteras. L’être dit « inférieur » ne mérite pas que l’on se penche sur son sort. Exploitation, élevage, exécution, boucherie, esclavagisme, humiliation… L’homme use de l’animal sans vraiment avoir conscience de ce qu’il fait. Cirque, jeux de mort (chasse, pêche, corrida), alimentation, habillement, domestication…. L’Animal est profané dans tout son être. Il n’a plus le droit de vivre puisque réduit au bon vouloir des hommes. Il a seulement le devoir d’être à leur convenance. Tant qu’il y aura des guerres, des injustices sur terre et que, particulièrement, l’animal ne sera pas considéré comme un être vivant et étant doué de faculté proche de celui qui se pense humain, l’humanité ne restera qu’un idéal et non une caractéristique d’un élan bienfaiteur.

Moi Vegman, me nourrir des végétaux et des graines que m’offre Dame Nature me suffise amplement. La nature doit être respectée pour ce qu’elle nous donne. L’homme à un devoir de la protéger et de veiller à la santé de ses concitoyens, de même l’animal doit être reconsidérer pour ce qu’il est réellement.

La Terre est mon pays et l’écologie ma raison de vivre.

Vegman - vendredi 30 juillet 2010 (21h31)


[1] Le peuple représente une masse informe d’individus dominés, donc domestiqués par une horde de brigands attirés par l’argent et les traditions d’un autre temps. Par définition, le peuple doit rester ignorant pour éviter d’accéder au savoir et de se révolter contre le pouvoir, son oppresseur principal. Ce qui est ou se dit populaire est caractéristique d'une volonté populiste; un outil nécessaire pour endormir les foules.

[2] Le capitalisme bien qu’arrivant en phase terminale tente de nous prendre encore pour des gogos avec le greenwashing. Suite logique de ce monstrueux développement durable - car rien ne dure ; tout à une fin- les bonimenteurs du monde économique repeignent en vert tout ce qu’il leur passe sous la main pour sen mettre toujours plein dans les poches.

[3] François Couplan, Le régal végétal - Plantes sauvages comestibles, pp. 17-18, 2009 © Sang de la Terre

[4] Du latin lassique humilitas (Xème ) « fait d’être près de la terre » ; du latin classique humus « sol »

[5] [psychologie] [philosophie] Capacité de se mettre intuitivement à la place de son prochain de ressentir la même chose que lui, de s’identifier à lui. Synoyme : Compassion (terme chrétien)

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19 juillet 2010

Prochainement...LES SUPER POUVOIRS DE VEGMAN

Vegman s'exprimera le 1er août 2010 concernant ses supers pouvoirs.

Merci de votre patience

Vegman

11 juillet 2010

Du spécisme à la garniture

Des habitudes qui s’amoncellent deviennent des ce-qui-va-de-soi. A partir de là inutile de s’en prendre une énième fois au réflexe d’un quotidien glacé et surfait. Que nenni ! Jusqu’à preuve du contraire, objet de culte, la viande, cadavres entiers ou en morceaux mais scrupuleusement arranger pour divertir l’œil et susciter la goinfrerie, demeure le centre de l’assiette. Un plat sans viande ne serait pas un vrai plat. Pour les viandards, l’ingestion de la bidoche est la captation  de la force sauvage de l’animal vivant.

Le carnivore est un cartésien. D’une, il se sent à l’écart de la nature qui dans ses phantasmes ne peut être que sauvage parce que non civilisé. Ce « monde indompté » l’interpelle car à vrai dire il en est jaloux ; dominer la Nature le libérerait de sa finitude, de la conscience de la mort. Et de deux, l’écart de son monde et de celui qui fait l’objet de ses tentations lui semble si distancié qu’il entend se l’approprier de n’importe quelle façon dans le but de le dominer (nourriture, élevage, chasse, corrida, cirque, etc.).

De cette domination provient le spécisme.

« Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race et au sexe : la volonté de ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les intérêts de certains au bénéfice d’autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu’elles sont censées justifier.

En pratique, le spécisme est l’idéologie qui justifie et impose l’exploitation et l’utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines.

Les animaux sont élevés et abattus pour nous fournir de la viande ; ils sont pêchés dans les mers pour notre consommation ; ils sont utilisés comme modèles biologiques pour nos intérêts scientifiques ; ils sont chassés pour notre plaisir sportif.

La lutte contre ces pratiques et contre l’idéologie qui les soutient est la tâche que se donne le mouvement de libération animale »[1].

La domination de l’homme sur la nature a donc aboutit dans l’utilisation gratuite sans fin, donc dans la plus totale cruauté et ignorance, du monde animal en particulier et de la nature en général. L’homme occidentalisé a perdu le mode de vie de ses ancêtres. En effet, autrefois frugivore, il est devenu, à force de propagande de l’agro-alimentaire et du capitalisme depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un redoutable carnivore. Et encore de nos jours les campagnes publicitaires irriguent et scellent dans les esprits la nécessité de se nourrir de viande et ce au détriment de la santé du consommateur et de la paix universelle. L’universalité ne se limite pas à l’humanité. Elle intègre la nature dans sa totalité.

Dans les cantines scolaires ou d’entreprises ainsi que dans les foyers et les restaurants, presque dans chaque menu les légumes ont le malheur de tenir le rôle de…garniture. Ainsi les poireaux, les pommes de terre, les choux et consorts mais aussi les légumineuses (pois, lentilles, haricot soja,…) sont, au même titre que les graines (quinoa, sésame,…), relégués injustement au même rang d’aliments pauvres sous prétexte que ceux-ci n’apporteraient  que peu de nutriments au corps… Le mode de vie occidentale privilégie donc des aliments transformés à partir de cadavres d’animaux : côtelette, blanquette, épaule, mignon, gigot…tout semble avoir été filtré dans un langage épuré digne d’un conte enchanteur où ne vivent que des Bisounours ou des Câlinours[2]. De plus, les produits d’origine animale, les viandes en l’occurrence, d’après un mythe encore aujourd’hui bien contrôler, sont saines et synonymes de richesse. Qu’on ne s’étonne pas ensuite de la prolifération des cancers et autres maladies de la prospérité.

Même si on nous recommande de manger cinq fruits et légumes par jour pour rester en santé, les fruits sont presque absents des menus disponibles au resto, chez môman et tutti quanti.

Les fruits et les légumes renferment pourtant de quoi laver notre organisme des toxines apportées par les produits d’origine animale : antioxydants, fibres, calcium, vitamines, enzymes… L’idéologie capitaliste et le spécisme font que ce qui est utile pour notre santé persiste malheureusement au stade de la garniture- ce qui est là pour le plaisir de nos yeux avant d’être celui de notre corps. Un corps bien nourrit développe l’agilité de l’esprit.

Vegman - 11.07.2010

[1] Quatrième de couverture des Cahiers antispécistes n°32 – mars 2010. http://www.cahiers-antispecistes.org/

[2] Au Canada les ours du dessin animé « Bisounours » sont appelés « Câlinours », notamment à cause de la connotation vulgaire du mot bizoune en français québécois. Source : Wikipédia

Bizoune, n. f. [très familier] Pénis. Source : Antidote (Dictionnaire Québécois)


2 juillet 2010

Discours du lapin

Avant-hier soir, alors que je me vouais à l'oisiveté sur mon lieu de travail, une dame vient à ma rencontre et me tendit un sac:
- Tenez, me dit -elle, c'est du lapin.

Elle devait certainement être de la famille d'un ouvrier qui  s'usait à la tâche dans l'usine. C'était la deuxième fois qu'elle passait par le poste de sécurité pour lui remettre un peu de pourriture. Oui, on ne nourrit pas quelqu'un lorsqu'on lui transmet des oeufs un jour puis l'autre un lapin. Quand on aime quelqu'un, la nourriture qu'on lui administre doit être à la fois irréprochable tant au niveau de la santé que sur celui de l'esprit. La production de l'oeuf et ce qu'il contient ne sont pas très sain (cholestérol, souffrance animale...) tout comme ce qui cache derrière l'abbatage et sous le cadavre de ce regretté lapin (problème écologique, assassinat, apport excessif de protéine [viande]...). Ce que nous retrouvons en quantité dans les fruits et légumes et qui sont bénéfiques pour la santé, à savoir les fibres et les antioxydants, ne sont pas contenus dans les produits carnés et autes aliments d'origine animale.

La petite dame ne cachait pas sa joie de vivre. Et vu que je considère que tout animal à droit de vie, et ne pouvant me les représenter autrement, je lui lançai:
- Il est vivant?

Eclats de rire de la partie adverse...

Le lapin resta toute la nuit dans ce sac isotherme calé entre des pains de glaces. Et a bout de quelques heures, je me saisis du sac pour le laisser dehors. Avoir ce cadavre derrière mon dos et en rester là me mettait mal à l'aise. Il y a tout de même quelque chose d'immoral dans l'acte de tuer ce lapin comme tout animal vivant. C'est la privation de la vie. Toute vie est sacrée comme l'est celle de celui qui se veut être mon pire ennemi. Et puis, le fait fait de se nourrir de cadavre, pensant que c'est vraiment un atout pour notre santé, relève d'une croyance morbide. Dire que beaucoup crient au cannibalisme lorsqu'un humain avale un morceau d'un autre être humain. Mais tuer un animal sous prétexte qu'il est inférieur à soi parce que nous ne percevons pas le degré de conscience dans son cerveau et le manger  après avoir pris soin de le découper en morceau relève de la barbarie. C'est du cannibalisme. Lorsque je saisi ce genre d' horreur, je me rend compte à qual point L'humanité n'est qu'un idéal. La violence, c'est pas humain.
L'homme n'est pas un carnivore. Les travaux du docteur Campbell nous alertant de ce fléau que sont les maladies de la prospérité propre aux pays occidentalisés ou en voie de l'être débouchant sur des risques élevés de cancer devraient être reconnus d'utilité publique et de même que l'anatomie comparée pourrait être porté à la connaissance des petits comme des grands afin de comprendre pourquoi nous ne sommes véritablement pas des carnivores.
Notre dentition est différente, notre salive, notre mâchoire, notre estomac, notre intestin, notre foie, notre urine... tout notre organisme n'est pas celui d'un carnivore mais d'un frugivore.
Lorsque l'on est adulte, il ne faut pas se renfermer sur ses acquis mais au contraire il demeure nécessaire de les remettre sans cesse en question. Il ne faut pas avoir peur de changer de mode de vie ou de penser. Le confort entraîne la stérilité de l'esprit, nous insensibilise à des combats salvateurs. Tout au long de notre vie nous devons rester des étudiants, il est important d'être avide de connaissance. Mieux comprendre le monde, nous incite à  y contribuer de façon cohérente.

Vegman - 01.07.2010

2 juillet 2010

Le végétarisme, un mode de vie vers la non violence

Devenir Végétarien n'est pas une chose simple. En effet, cela demande de la rigueur pour la plupart. Pour cela rien ne vaut qu'une bonne information sur le végétarisme et les répercussions à plus ou moins long terme sur notre santé, l'environnement, l'éthique animale...
     Pour ma part, je m'étais impliqué dans une première tentative en fin 2006 et ce sans bagages. Puis ce n'est qu'en juin 2009, armé de connaissances que je puis m'engager sans crainte vers le monde de la non violence qu'est le végétarisme. La voie vers le végétarisme doit sa consécration à l'information (nutrition, écologie, éthique et souffrance animale, etc.). Mais comme le remarquait André Méry, le président de L'association végétarienne de France (AVF) lors d'une émission sur France Inter "Terre à Terre", pour devenir végétarien il faut avoir le temps de lire et de penser. Il est donc à priori difficile d'y arriver si l'on est assommé par le monde du travail et ses cadences ou pressions infernales. On l'aura compris, l'oisiveté est gage de réussite dans notre domaine.
     Quatre mois après avoir franchi le seuil du végétarisme, je perdis mes cinq kilos superflus et depuis c'est la stagnation. Quand on est végétarien, on se rend compte du bienfait de notre mode de vie. Ainsi nous devenons plus instruits que les carnivores dans le domaine de la nutrition. Par exemple, dans le lait de vache, la carence en phosphore indispose l'assimilation du calcium dans notre organisme d'où rique d'ostéoporose du à la décalcification. Et puis notons que les aliments trop cuits tuent les enzymes nécessaires à la digestion et donc à l'assimilation des nutriments pour un meilleur fonctionnement de notre corps et de notre esprit.
      Depuis décembre 2009, je devins végétalien par simple soucis de cohérence avec mes idées, en l'occurence l'éthique animale. La radicalité est la musique de la vie lorsqu'elle désigne une cohérence en vue de préserver le vie. La vache laitière réformée ne finit-elle pas à l'abattoir à seulement 4 ou 5 ans d'existence de souffrance (mammites - inflammation des pies-, séparation des vaux, insimminations artificielles quelques jours après les naissances...) pour y ressortir en morceaux sous l'appellation "Viande de Boeuf"? idem pour les poules pondeuses qu'elles soient bio ou non elles finissent à l'abattoir. D'ailleurs se nourrir de la chair, du cadavre d'un animal est aussi répréhensible que de ses nourrir de chair humaine. Le corps de tout être vivant est sacré. La vie est sacrée. En aucun cas nous devons utilisés des vies pour se nourrir ou alimenter une filière économique du système capitaliste. Il y a en cela de l'immoralité. Vivre de la mort d'autrui est immoral.

Vegman

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2 juillet 2010

Introduction de Vegman

Les végétariens et encore plus les végétaliens sont considérés en France et dans les pays francophones comme une secte d' irresponsables.
En générale, les végétariens et végétaliens subissent de forts reproches de la part des profanes du genre: "Vous mangez quoi alors?", "Et le cri de la carotte?", "Vous allez manquer des forces ou ête malades", "les animaux sont faits pour être mangez", "Vous n'aimez pas ce qui est bon"...
Moi, Vegman, je fais à l'instant le serment de rétablir quelques vérités qui ridiculiseront les grogneries des carnivores qui ignorent pour la plupart les maux qu'ils suscitent  sur la planètent: souffrance animale, maladies, immoralité, pollution. J'espère en convertir plus d'un à la noble cause. D'où la necessité d'une information juste.
Oui, nous devons tous changer notre façon de vivre et de penser. Non seulement l'argent ne fait pas le bonheur mais la violence que nous infligeons à notre corps, aux animaux, à nos semblables et à la Terre est à mon sens le plus grand des sacrilèges.
J'espère que ma contribution (vous) sera nécessaire.

A bientôt

Vegman

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